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ville de vanves - Page 463

  • METROPOLE DU GRAND PARIS : Avec la réelection de Patrick Ollier, le maire de Vanves a assisté à un véritable psychodrame à la Marseillaise.

    Finalement, Patrick Ollier se succède à lui-même après un véritable psychodrame où les parisiens ont été meilleurs que les marseillais. Lors d’une primaire organisée mardi dernier au sein du groupe LR de 102 élus, une majorité avait décidé d’écarter ce vieux gaulliste de 75 ans au profit d’un jeune ex-LR (Libres) de 36 ans, fidéle de Valérie Pécresse, présidente de la Région. Patrick Ollier n’avait pas vu le coup venir de ce challenger qui l’a emporté par 54 voix contre 44, après avoir travaillé au corps chacun des élus durant ces derniers jours.

    Du coup, hier au palais des Congrés lors d’une séance du Conseil Métropolitain, présidée par le doyan, André Santini, comme il fallait s’y attendre, Vincent Jeanbrun  (LR) s’est retrouvé avec 3 candidats contre lui, au 1er tour : Il  a recueilli 79 voix, contre 73 pour Philippe Laurent (UDI) maire de Sceaux (92)  26 pour Patrice Leclerc (FG/PC) maire de Gennevilliers (92) et  16 pour Daniel Guiraud (PS) maire des Lilas. Patrick Ollier, qui avait annoncé avant le vote qu’il n’était pas candidat, a malgré tout obtenu 9 voix. 

    Emmanuel Grégoire (PS), 1er Maire adjoint de Paris a alors, demandé une suspension de séance suite aux résultats du premier tour, pour «échanger avec les différents groupes». Avant le deuxième tour, le candidat Vincent Jeanbrun (LR) a pris la parole pour maintenir sa candidature et «s’indigner des petits arrangements qui se préparent».. Les autres candidats ont pris la parole à leur tour : Daniel Guiraud a appelé à voter «massivement» pour Philippe Laurent (LR),  Patrice Leclerc (FG/PC) se désistait également pour Philippe Laurent (UDI) pour «une gestion partagée de la métropole». Face à cette situation, Vincent Jeanbrun (LR) demandait une nouvelle suspension de séance, d’une dizaine de minutes. Elle a été suivie d’une autre demandé par Eric Cesari président du groupe LR.  

    Au retour de tractations visiblement compliquées, Vincent Jeanbrun (LR) a finalement pris la parole et a annoncé «retirer sa candidature». Avant de quitter la salle, il a déclaré que «certains font honte à la démocratie». Face aux divisions, Eric Cesari, président du groupe LR  a annoncé la candidature de Patrick Ollier «pour une candidature de «rassemblement». Le président sortant a annoncé se présenter à l’unique condition que les candidats se retirent. Ce qui a été le cas de Patrice Leclerc, Philippe Laurent  «par souci d’apaisement» et Daniel Guiraud parce que «nous avons beaucoup de défis à relever ensemble». Le second tour n’était plus qu’une formalité pour un président sortant ressuscité : Patrick Ollier obtenait 133 et déclarait : «La MGP a gagné !»

    Beaucoup d’observateurs se sont interrogés : «Pourquoi se déchirer pour renouveler le mandat de celui qui a porté la métropole sur les fonts baptismaux ?» Tout simplement parce que deux conceptions de la métropole qui s’affrontaient, dépassaient les clivages  politique : Une gouvernance partagée et la défense d’une construction progressive de la Métropole d’un côté, avec Ollier, la suppression de la métropole considérée comme un échelon «inutile et coûteux», avec Jeanbrun . Avec derrière, deux femmes prêt à en découdre malgré les apparences : Anne Hidalgo, maire de Paris, 1ére vice-présidente de la MGP qu’elle défend avec des élus parisiens comme Geoffroy Boulard (LR) maire du 17e arrondissement, de l’autre Valérie Pécresse président de la Région qui vise à sa suppression avec ses lieutenants de son mouvement Libres, Vincent Jeanbrun mais aussi Jean Didier Berger maire de Clamart, partie à la reconquête des départements franciliens pour mieux encercler et isoler une capitale socialiste. Echec et Mat pour Pécresse.

  • UN JARDIN RENOUELE POUR LES JESUITES A VANVES

    Au début du mois, le site internet de de la comùunauté jésuite Pedro Arrupe à Vanves (Rue Marcheron) indiquait que « le jardin de la communauté jésuite a été réaménagé fin mai grâce à un soutien financier de la Fondation des Monastères. Cette contribution généreuse a permis de rendre les chemins accessibles aux jésuites âgés et à mobilité réduite de la Maison Soins et Repos (l’EHPAD de la Vanves)».

    Occasion de rappeler que la communauté jésuite Pedro Arrupe de Vanves se compose de la Maison Soins et Repos, EHPAD inauguré en 2012 qui peut accueillir jusqu’à 27 personnes, et de logements communautaires pour des jésuites en activité ou en mission d’étude qui rassemblent 32 jésuites de 19 nationalités. Le site a connu de 2017 à 2019 d’importants travaux de rénovation des bâtiments pour améliorer l’étanchéité, la mise aux normes, la mise en sécurité, et l’accessibilité des bâtiments. Les installations du chantier avaient été posées sur une partie du jardin de la communauté qui a été détruite et devait faire l’objet d’un réaménagement complet.

    Cette perspective de réhabilitation a été l’occasion de réfléchir aux accès du jardin afin qu’ils soient plus faciles à emprunter pour les jésuites âgés à mobilité réduite. La priorité a donc été donnée à la reprise complète des chemins pour permettre de gagner en sécurité et en accessibilité. La période de confinement en a souligné d’autant plus l’importance, pour les pères âgés et fragiles. Le besoin de pouvoir prendre l’air, tout en préservant leur santé, devenait absolument nécessaire» indique-t-il.  

    Dans ce contexte particulier, la Fondation des Monastères, qui œuvre en faveur des communautés religieuses, a apporté son soutien pour concrétiser au plus vite ce projet. Après une estimation du coût des travaux, elle a donné son accord pour financer ces travaux à hauteur de 50 %. «Concourir à l’aménagement des lieux de vie des anciens et favoriser l’accessibilité se rattachent à l’une des premières missions sociales de la Fondation. Aussi, parvenue à la Fondation des monastères en plein confinement, la demande de soutien au projet de de la communauté jésuite de Vanves pour son jardin y a-t-elle trouvé très bon accueil » expliquait Madeleine Tantardini, directrice de la Fondation des Monastères.

    «Les travaux ont porté sur la transformation des chemins en pleine terre du jardin en voies accessibles aux personnes à mobilité réduite. Ils ont pu être menés dès la fin du mois de mai 2020, pour la plus grande joie des jésuites âgés et du personnel soignant. Un père mal voyant de 98 ans a commenté la chose avec humour avec ces mots : «Les voies romaines furent essentielles pour le développement de l’empire romain… J’espère que ces nouveaux chemins, bien plus sécurisés, nous permettrons de gagner en confort et dans un art de vivre moins confiné !» La période de confinement a aussi permis de mener à bien le projet de mise en place d’un jardin potager par les jésuites en activité et les scolastiques. L’emprise de l’ancien chantier fut entièrement réaménagée pour combiner culture potagère, plantation d’arbres fruitiers et remise en place de la roseraie».

  • GABRIEL ATTAL : le conseiller municipal de Vanves poursuit son ascension en Macronie en devenant porte-parole du gouvernement

    À deux ans de la présidentielle, ce vanvéen devient désormais le producteur officiel d’éléments de langage du gouvernement Castex. Avec un impératif : éviter les fautes de quart alors que sa prédécesseure Sibeth Ndiaye avait multiplié les maladresses dans sa communication, notamment pendant la crise sanitaire. Il a eu l’ocasion de faire ses preuves dés hier après-midi, après le premier conseil  des Ministres de ce nouveau gouvernement. Après un aparté avec le président de la République et le premier Ministre à la fin du Conseil, pour lui donner les éléments de langage, il s’est retrouvé pour la première fois devant les journalistes généralement réunis à l’hôtel Marigny, à côté de l’Elysée, pour le traditionnel point de presse qui suit.

    Issu des rangs socialistes avant d'être «Marcheur» historique et proche d'Emmanuel Macron, le député des Hauts-de-Seine et benjamin du gouvernement, Gabriel Attal, a connu une ascension express, jusqu'à être nommé lundi dernier, à 31 ans, porte-parole du gouvernement. Avant lui, François Baroin était devenu en 1995 secrétaire d'État et porte-parole du gouvernement Juppé un mois avant de fêter ses 30 ans. Très à l'aise sur les plateaux télés, l'élu au débit mitraillette, qui était chargé de mettre en place le SNU auprès du ministre de l'Éducation, fait partie des ex-jeunes pousses socialistes ayant suivi Emmanuel Macron lors de la création de son mouvement, et pendant sa campagne victorieuse de 2017. «En travaillant à ses côtés, j'ai trouvé quelqu'un qui avait beaucoup d'allant, qui impulse les choses, ce qu'on attend d'ailleurs d'un jeune homme politique» loue-t-on dans son entourage, en insistant sur son « dynamisme».

    Issu de la mouvance strauss-kahnienne, Gabriel Attal est en effet membre de la garde rapprochée du candidat Macron en 2017, aux côtés de Stéphane Séjourné, qui fut un temps un influent conseiller politique du chef de l'État, de l'ancien secrétaire d'État Benjamin Griveaux, ou encore de Sibeth Ndiaye, qu'il remplace désormais à ce poste sensible. Il fait partie de la jeune garde se revendiquant «canal historique» du macronisme. Ce conseiller municipal de Vanves est familier du porte-parolat, exercice qu'il avait pratiqué pour le compte de «La République En Marche». Prudent, mesuré dans son expression, il est le quatrième porte-parole du gouvernement directement issu du premier cercle macronien. Doté d’un bon sens politique - contrairement à certains de ses collègues - de facilités oratoires, et jamais pris en défaut de loyauté vis-à-vis de la ligne officielle, sa promotion à ce poste apparaît logique. Il fait partie de la « jeune garde » des Marcheurs et il s’était déjà illustré au début du quinquennat en étant l’un des députés les plus actifs sur les plateaux de télévisions, refusant rarement de monter au front même quand d’autres se défaussent, comme sur le plateau d’un JT un soir de manif des gilets jaunes face à Jean Luc Mélechon et des gilets jaunes,  lorsque tous les autres ministres s’étaient défilés. Récompensé pour sa fidélité, il était devenu il y a un an et demi le plus jeune membre d’un gouvernement sous la Ve République. Cet espoir  des marcheurs qui poursuit ainsi son ascension en Macronie